Dõ Brasil!
Cinq jours de bus vers Sao Paulo via les chutes d'Iguaçu? Ou trois heures d'avion et cinq jours de plage? Tudo bem, prenons l'avion... Après une nuit passée à convertir nos derniers bolivianos en jus de fruits tropicaux à l'aéroport de Santa Cruz de la Sierra, on finit par arriver sur la petite île tranquille d'Ilhabela.
Ilhabela et ses riches brésiliens
Atterrissage en pays développé : des véhicules du 3e millénaire, des autoroutes, des jeunes habillés façon hiphop, des maisons en dur, des constructions terminées et même, peintes. On trouve une super auberge pour les cinq jours précédents l'arrivée de Leila, et on découvre avec horreur le bulletin météo correspondant. De la pluie, de la pluie, et encore de la pluie... Pas de stress, on a toujours l'option repos forcé. Si l'on devait résumer Ilhabela à un seul mot, ce serait "confortable".
Ptérodactyles et Parati
A l'arrivée de Leila, on fonce vers Parati. Une très jolie petite ville coloniale historique du Brésil, pierre angulaire du commerce triangulaire d'autrefois : on part de Nantes, on embarque des esclaves en Afrique, on plante de la canne à Sucre au Brésil, et puis on fait de la Cachaça.
Parati
On s'embarque à bord d'un chouette voilier, certes converti au diesel, pour visiter les belles plages non loin de Parati. Du sable jaune, de l'eau verte, un décor de foret tropicale Atlantique, et quelques tortues marines à peine farouches. Au coucher de soleil, nous aurons le plaisir d'admirer les petits singes dans les arbres de la colline qui surplombe le village. Une belle journée qu'on cloturera par une bonne caipirinha, la tradition journalière pour Leila et Charlotte.
Parati
Après cette agréable étape plutôt ensoleillée malgré tout, nous reprenons la route et la mer, direction la renommée Ilha Grande. Le programme devait être fait de randonnées, de camping sauvage et de baignades. Malheureusement, la météo capricieuse et pluvieuse nous dissuadera de déballer la tente, et limitera nos sorties à la journée. Toujours aussi luxuriante, la forêt tropicale nous offre un beau spectacle des chants d'oiseaux colorés, de singes, et à notre grande surprise, des écureuils.
Ilha Grande et son bouclier nuageux
Alors que Leila et Charlotte prennent le taxi-boat pour rentrer d'une randonnée, visiter d'autres plages et d'autres caipirinhas, Guy-Hubert aura le privilège de rencontrer sur son chemin de solitaire une famille de grands singes hurleurs. On ne sait pas s'il est rare d'en croiser sur l'île, mais 20min passées seul dans la jungle à quelque mètres d'eux est un réel enchantement. Beaucoup de vie sur cette petite île donc, dans les villages touristiques comme dans la forêt. On savourera de nombreux jus tropicaux, dont les merveilleux caju et copuaçu.
Ilha Grande
Ilha Grande
On aurait bien aimé prolonger un peu le plaisir, mais malheureusement la météo s'aggrave encore et encore. Nous déciderons donc de nous mettre en route pour Rio plus tôt que prévu. Mauvaise idée, Rio n'ayant pas beaucoup plus d'intérêt dans le brouillard. On tentera l'escapade vers Petropolis et le Parc de la Serra dos Orgaos, sans grand succès mais avec le sourire (sapés comme jamais), avant de retourner dans cette vilaine grande ville brésilienne (belle de loin... uniquement).
Le soleil brille, ni une ni deux, Leila et Charlotte se lèvent au levé du jour pour être dans les premières en haut du Corcovado, manger à Copacabana et grimper en haut du pain de sucre... des missions grandement menées, pour finir la journée entièrement satisfaites!
Le reste du programme est dédié à la cachaça, au jus de fruits tropicaux, à la feijoada et au nécessaire repos du guerrier qui s'en suit.
Finalement, après tout ça, on rentre! Le Brésil est surprenament riche et développé, et également surprenament miséreux, la samba et le futebol ne courrent pas tant les rues, mais les autochtones sont pour le coup, plus que sympathiques!
Merci à Leila pour avoir ramené du sourire, du paté, du genepi, et le dernier tube de maitre gims.
Rio, belle de loin
Retour en Gaulle, retour aux grèves, à la loi travail, aux innondations, à la menace terroriste, à Pôle Emploi, et à l'Euro2016! Une nouvelle aventure nous attend : qu'est-ce qu'on fait maintenant? A plus tout le monde, à très bientôt surtout.
Fin de retransmission!